Actualité fibromyalgie, spasmophilie.

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Surmenage musculaire : la solution gingembre

Après un excellent effort musculaire, vous pouvez être tentés de prendre de l'aspirine ou de l'ibuprofène pour soulager les douleurs. Ces anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent être mal tolérés par l’estomac, d'autres solutions peuvent être envisagées. Parmi ces possibilités, le gingembre, qui est facilement disponible en phytothérapie.

Le gingembre contient deux ingrédients qui réagissent pour soulager la douleur. Le gingerol est un des composants qui pourrait fonctionner comme un AINS après effort. Les shogaols sont des produits de dégradation du gingerol, ils activeraient des récepteurs neurologiques pour provoquer une analgésie. Quand la racine de gingembre est déshydratée, elle s’appauvrit en gingerol et s’enrichit en shogaols. Ces modes d’actions sont surtout issus de théories. Le mode d'action du gingembre n'est pas vraiment important. Les véritables questions sont: le gingembre soulage-t-il la douleur ? Un des ingrédients agit-il plus que l'autre ? De quelles doses de gingembre avons-nous besoin, devons-nous en absorber tous les jours ? Deux études effectuées par le Dr Black fournissent des réponses pour bloquer la douleur(2,3).

Du scepticisme à la croyance

Le Dr Kevin White a publié un livre aux États-Unis, « Breaking through the fibro fog », que l'on peut traduire par « Transpercer le brouillard de la fibromyalgie ».

Dans un article paru en avril 2011 dans la revue Fibromyalgia Network, il explique le cheminement qui l'a mené à être convaincu de l'existence de fibromyalgie. Au cours de ces études de médecine et de ses trois années d'internat, il n'avait jamais entendu parler de fibromyalgie. Lorsqu’il a entendu le mot pour la première fois, on lui a dit qu'il s'agissait d'une maladie psychologique de simulateur. Alors pourquoi croire qu'il existait une maladie, qu’aucun de ses professeurs ne lui avait enseignée ou avait pris la peine de mentionner pendant sa formation médicale ? Il explique qu'après avoir fini ses études de médecine, il a commencé une formation pour devenir un spécialiste en maladie articulaire. C'est à ce moment-là, qu'il a commencé à voir des patients souffrant de fibromyalgie. Pendant son stage, il en a vu des centaines. Il a tout d'abord été frappé par leur normalité psychologique. Certains souffraient de dépression, d'autres étaient anxieux. Mais beaucoup n'étaient ni l'un ni l'autre. Donc, si l'origine était psychologique, pourquoi n'étaient-ils pas tous un peu toqués ?

 

Adolescents de mère souffrant de SFC

Les personnes souffrant de syndrome de fatigue chronique (SFC) interrogent souvent le médecin sur le caractère héréditaire de leur maladie. Il n'existe pas actuellement de gène du syndrome de fatigue chronique. Une équipe de pédiatre, médecin, épidémiologiste et psychiatre de Seattle aux Etats-Unis a comparé le degré de fatigue d'adolescents ayant une mère souffrant de syndrome de fatigue chronique ou non. Le premier groupe comprenait vingt-six adolescents de vingt mères souffrant de syndrome de fatigue chronique confirmé par un diagnostic médical. L'autre groupe était composé de quarante-cinq adolescents de trente mères en bonne santé. Les adolescents ont été interviewés sur leur fatigue, leur somnolence, et examinés à la recherche de points douloureux. Ils ont aussi subi des tests d’effort pour mesurer leurs capacités cardiaques et respiratoires.