Prévention ORL chez l’enfant
Prévention ORL chez l’enfant
Trop souvent les parents vivent comme une fatalité la récidive des infections O.R.L. et respiratoires chez leurs enfants. Si l’antibiotique reste la solution en cas d’urgence, des résultats bénéfiques sont observés par l’homéopathie et les biothérapies, soins qui aident le système immunitaire déficient.
Le Système Immunitaire et l'Inflammation
Ces infections O.R.L. et respiratoires, maladies si courantes chez l’enfant, ne sont pas une fatalité. Elles traduisent une mauvaise adaptation du système immunitaire. Le système immunitaire est chargé de la défense contre les agents pathogènes et de l'élimination des substances étrangères à l'organisme. L'introduction dans l'organisme d'un agent pathogène ou d'une substance étrangère déclenche une réponse immunitaire.
Les défenses immunitaires se construisent par la rencontre avec divers antigènes (aliments, pollens, poussières, microbes, virus, etc.).
Toute agression (infectieuse, chimique, etc.) produit une inflammation. Toute inflammation est neutralisée (ou non) par des cellules et des molécules produites par la personne atteinte.
Depuis des siècles et des millénaires, les agressions infectieuses (virus, microbes, champignons) ont été neutralisées de façon naturelle. Les plus solides y survivaient ; les plus fragiles pouvaient en mourir (un enfant sur dix mourait en bas âge il y a moins d’un siècle). Depuis une cinquantaine d’années, l’utilisation des antibiotiques permet de limiter ou de blanchir la majorité des infections. Mais le système immunitaire devient moins compétent, puisque l’on fait son travail à sa place.
La généralisation des antibiotiques a conduit à l’augmentation des allergies et des maladies auto-immunes
Le système immunitaire, n’ayant plus les bons vieux microbes des familles à se mettre sous la dent, ne va pas rester inopérant.
Ses réactions peuvent devenir excessives (allergie), faibles (anergie) ou inappropriées. Pour bon nombre de chercheurs, la généralisation des antibiotiques a conduit ainsi à l’augmentation des allergies et des maladies auto-immunes.
Les bactéries intestinales représentent 1 à 2 kg : elles sont 1014 (100.000 milliards). Un kg de bactéries intestinales constituent une mémoire immunitaire, le témoin de nos infections et de nos vaccinations passées (le microbiote).
Dans les années 80, des Anglais avaient fait la relation entre la consommation d’anxiolytiques par la mère et la fréquence des infections par son enfant. Cette relation n’étant pas cartésienne, mais "typiquement anglaise" fut oubliée. L’hypothalamus (situé à la base du cerveau), grand centre de commande du système immunitaire et des sécrétions hormonales, est aussi ce que nous appelons "l'ordinateur du stress".
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