Acupuncture: définition

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Le principe de l’acupuncture tient à la théorie plusieurs fois millénaire du yin et du yang, qui, par ses implications physiologiques, constitue le fil conducteur de tous les aspects de la médecine traditionnelle chinoise. Dans cette conception, chacun des organes, ensembles anatomiques, fonctions et substances, est spécifiquement de nature yang ou yin et les changements pathologiques sont compris comme l’effet d’un déséquilibre yin/yang, résultant de l’excès ou du déficit de l’un ou de l’autre.

L’énergie Qi (prononcer tchi) est le principe fondamental, présent dans tout le corps, qui régit et contrôle toutes les activités vitales. Le Qi circule suivant les méridiens, vecteurs invisibles qui peuvent néanmoins être perçus par les patients lors des séances d’acupuncture. On décrit 24 méridiens (6 dorsaux et 6 ventraux de chaque côté du corps) et 8 « extra-méridiens », dont les méridiens médians dorsal et ventral. Les organes (yin) et viscères (yang) possèdent chacun leur propre méridien.

 

L’objet de l’acupuncture est de réguler le yin ou le yang de tel ou tel élément du corps par manipulation du Qi de son méridien, en un ou plusieurs sites spécifiques dits « points d’acupuncture ». Au nombre total de 361, les points d’acupuncture sont distribués symétriquement en paires à droite et à gauche du corps, sauf ceux des vaisseaux médians postérieur et antérieur. Leur nombre par méridien varie de 9 pour le méridien du cœur à 67 pour celui de la vessie. Chacun a son nom chinois mais aussi, d’usage plus simple, son numéro d’ordre d’apparition sur le méridien dans le sens de la circulation du Qi. Ainsi le 7e point du méridien du cœur, qui se situe à l’extrémité interne du pli du poignet et se nomme Shenmen (la porte de l’esprit), porte le numéro C7. On compte également des « extra-points » (en dehors des méridiens), qui ont des indications complémentaires.

 

La localisation des points se fait par rapport à des repères anatomiques ou, quand il n’y en a pas, par rapport à la mesure du « pouce » (largeur du pouce du sujet) rapporté à différentes distances du corps (exemple : il y a douze pouces entre le pli du coude et le pli du poignet). Les points peuvent permettre une action locale, régionale ou générale. Certains points agissent sur le yin ou le yang général, certains à l’opposé sont très spécialisés tel le 67e point de vessie (V 67), indiqué dans les malpositions fœtales.

 

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